Né le 10 janvier 1907 à Spy, Belgique et décédé en 1996 à Ottawa, Ontario.
À l’âge de 13 ans, Il étudie à l’Athénée Royale de Bruxelles. Dès lors, tous ses moments de loisirs sont consacrés au dessin et à la peinture. Suite au décès de son père en 1921, il émigre à Ottawa en compagnie de sa mère. En 1923, il travaille dans un atelier de graveur et suit des cours à l’Ottawa Art Association et à l’Ottawa Art Club.
Il continue d’exercer son métier de graveur qui assure une sécurité à sa famille et qu’il ne quittera qu’en 1945. Il dit à ce propos: “J’avais trois enfants et je n’étais pas du genre bohème”. Masson travaille à l’atelier de gravure le jour, peint le soir et toutes les fins de semaine.
Il participe pour la première fois à une exposition de groupe en 1933 et y présente des aquarelles, des pastels et des dessins. Ce n’est qu’en 1936 qu’il expose ses premières huiles à l’Ontario Society of Artists à Toronto.
La maison des Masson est une ruche bourdonnante et les amis de la famille s’y rencontrent une fois par semaine pour discuter musique, peinture, société et politique. Cultivé, Masson anime les soirées.
Le franc-parler qui le caractérise lui feront soulever des débats animés à l’occasion mais il garde son indépendance d’esprit et reste constant dans son oeuvre.
En 1937, à la naissance d’un premier fils, Carl, Henri Masson expose au Caveau. Sa première exposition solo sera tenue au Picture Loan Society à Toronto en 1938, suivie en 1939 d’un autre solo au Caveau. Il expose également avec le Canadian Group of Painters à New York et à Montréal.
En 1941, Masson commence à exposer à la galerie l’Art Français (aujourd’hui Galerie Valentin), est élu membre du Canadian Group of Painters et entre à la Canadian Society of Painters in Watercolour ainsi qu’à la Société des Arts Graphiques.
En 1944, avec H. O. McCurry, A. Y. Jackson et Arthur Lismer, Masson est juge au concours des artistes de guerre, au Musée des beaux-arts du Canada. Il participe à l’exposition de la Yale University Art Gallery à New Haven et à l’exposition du Musée des Beau-Arts de Rio de Janeiro, au Brésil. Un documentaire de l’Office National du Film mentionne l’artiste et son oeuvre cette même année. En 1945, il est élu à la présidence de la Conference of Canadian Artists à Ottawa.
En 1951, Henri Masson enseigne à l’Université Queens et en 1952, il retourne en Europe pour la première fois et revoit Spy, son lieu de naissance.
L’été 1954, il enseigne à la Banff School of Fine Arts. En 1955, il reçoit un doctorat honorifique de l’Assumption College de Windsor, en Ontario. La même année, avec le peintre A. Y. Jackson, Masson enseigne au Festival d’été de Kingsmere. Un tableau de l’artiste “Logs on the Gatineau River” orne la page de couverture du Canadian Geographical Journal.
En 1957, Masson retourne en Europe et séjourne en Italie, en France et en Belgique.
De 1960 à 1963, Henri Masson donne des cours d’été à la Doon School of Fine Arts. Il illustre, pour le magazine Fortune, un article sur la Révolution Tranquille du Québec, “Quebec in Revolt”.
1973, Masson voyage en Union Soviétique. Il participe en 1975 à une entrevue d’une heure radiodiffusée par Radio-Canada.
En 1976, il voyage en Orient: Japon, Taiwan, Malaisie, Thailande et Hong Kong.
En 1979, la municipalité de Sainte-Catherine d’Alexandrie donne à une rue le nom d’Henri Masson.
En 1980, Masson participe à l’émission Rencontres à la Télévision de Radio-Canada et, dans le cadre de la série d’émissions L’Atelier, il a une entrevue d’une heure avec Naim Kattan à la chaîne FM de Radio-Canada.
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