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Arthur Villeneuve

Arthur Villeneuve, né le 4 janvier 1910 à Chicoutimi (Québec) et mort le 24 mai 1990 à Montréal (Québec), est un peintre québécois. Il est connu pour les peintures naïves dont il a décoré sa maison et pour son investiture dans l’ordre du Canada.
Villeneuve a grandi dans une famille ouvrière de Chicoutimi. Son père était maçon, maçon et membre de la chorale de l’église. Parmi ses frères, il y avait un cordonnier devenu forgeron, un mécanicien de locomotive et un tapissier. Après avoir quitté l’école à l’âge de quatorze ans, Villeneuve est embauché dans une papeterie. À seize ans, il prend un travail d’hiver comme « gare-boy » dans un camp, travail qui ne l’intéresse pas longtemps. Enfin, la même année, Villeneuve se lance dans une carrière en devenant apprenti barbier. À dix-neuf ans, Villeneuve avait déjà acheté son premier salon de coiffure, le Salon Champlain de la rue Sainte-Anne à Chicoutimi. En trois ans, son entreprise était florissante et il était suffisamment en sécurité financièrement pour acheter deux propriétés locatives. Il les vendit bientôt pour acheter un restaurant, mais tout en gardant le contrôle et en travaillant de longues heures dans son salon. Ces années de prospérité se terminent brutalement en 1944 avec le décès de la première épouse de Villeneuve, Simone Bouchard, et la perte de ses propriétés. Il devient barbier à l’Hôpital Hôtel-Dieu de Chicoutimi. Entre-temps, il s’est remarié : sa seconde et dernière épouse était une femme de Rimouski du nom d’Hélène Morin. Au total, Villeneuve a eu sept enfants, quatre avec Simone et trois avec Hélène. Les neuf Villeneuve habitent leur maison de taille modeste au 669, rue Taché, à Chicoutimi, à partir de 1950. La maison d’Arthur Villeneuve Au début de son deuxième mariage, Arthur commence à expérimenter le dessin, les collages et les sculptures en tôle. Parmi ces derniers, il reste une horloge élaborée, un navire et un phare, dont chacune des images deviendrait des thèmes importants dans sa future platte peinture. Mais son œuvre de jeunesse la plus célèbre est la maison qu’il a achetée au 669, rue Taché qu’il a presque entièrement recouverte, à l’intérieur comme à l’extérieur, de ses premières peintures[1]. Cette urgence soudaine de la part d’Arthur de devenir artiste lui fut attribuée à une révélation qu’il eut en 1946. Ce moment décisif se produisit lors de l’homélie de la messe dominicale, dans laquelle le prêtre cita une lettre du pape Pie XII. Le but de la lettre était d’exhorter les fidèles à utiliser pleinement leurs talents.[2] Arthur croyait qu’il avait, jusque-là, laissé ses capacités artistiques intactes et est rentré chez lui pour commencer à développer son don. Arthur a commencé à peindre des fresques à l’extérieur de sa maison en avril 1957. Travaillant toujours comme barbier, il a peint 100 heures par semaine pendant 23 mois, jusqu’à ce qu’il ait couvert la façade avant, l’arrière, tous les murs et plafonds intérieurs, et même les fenêtres de sa maison.[3] Parce qu’il était entièrement autodidacte et complètement déconnecté de ses contemporains du monde de la peinture, Arthur était et est classé parmi ceux qui pratiquaient l’art naïf ou l’art primitif.
Curieux de nature et doué d’un bon sens de l’observation, il met à disposition des perspectives, des sujets et des images comme sources d’inspiration. Il prend de nombreuses libertés dans la représentation des paysages naturels et urbains, mais il mélange aussi les époques. Il peint ce qu’il ressent avant tout.

Artworks by Arthur Villeneuve

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